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Cali

Bruno CALICIURI : voix, guitare

Philippe ENTRESSANGLE : batterie

Robert Johnson : guitare

Julien LEBART : piano

Alain VERDEROSA : basse

Hervé KOSTER : batterie

Florian ROBIN : claviers

Seb CHOUARD : guitare

Commençons par tordre le cou à quelques idées reçues : au pied du mont Canigou, dans la région de Perpignan, on peut rêver aussi bien de ballades symphoniques et mélancoliques que de chansons allègres, de pop-music que de cabaret, de guitares acoustiques que de violons entraînants. On peut même aller au bout de ses rêves et les réaliser, comme c'est le cas de Bruno Caliciuri dit Cali, auteur-compositeur-interprète né en 1968 et dont le talent singulier ne devrait plus longtemps rester le secret le mieux gardé de Vernet-les-Bains.

Revenons quelques années en arrière. S'il apprend seul la guitare, inspiré par le lyrisme de U2 et des Waterboys, c'est surtout sur scène que Cali va découvrir les rigueurs du métier, au sein de groupes locaux comme d'orchestres de bal. Tout est bon pour apprendre avant de se lancer, en 1994, avec le groupe Indy. Deux albums auto-produits et 200 concerts plus loin,la motivation est toujours intacte, mais c'est l'heure de passer à autre chose. Marqué par le rock indépendant, Cali se lance dans une autre aventure : Tom Scarlett. Il chante, co-compose, interprète et écrit tous les textes. Un album voit le jour en 1997, toujours auto-produit. Des concerts, toujours de concerts : 300 dates en 5 ans. Avec, au bout du parcours, une remise en question : et si c'était mieux tout seul ? Tom disparaît, Bruno déménage, fin du premier acte.

Après la montagne, la mer. Après la guitare, le piano. Cali écrit, compose, arrange des nouvelles compositions plus personnelles dans lesquelles il se met en scène. « Fais de moi ce que tu veux », « Tout va bien », « L'amour parfait ». Le temps passe vite : nous sommes déjà en 2001. L'année suivante, son répertoire est riche de 40 nouveaux morceaux. Il entre en résidence au Médiator, à Perpignan, et travaille sur une nouvelle formule scénique en quatuor : Hugues Baretge (guitariste) Julien Lebart (pianiste) et Aude Massat (altiste) l'ont rejoint. Fidèle à sa réputation, Cali tourne : des premières parties (Brigitte Fontaine, Bénabar), des festivals (Francofolies). C'est à La Rochelle qu'il est remarqué par Labels qui lui propose de produire et distribuer son premier « vrai » album, celui qu'il méritait depuis longtemps.

Enregistré sous la houlette de Daniel Presley (Breeders, Faith no more, Spain, Venus) Cali et ses musiciens mettent ce disque en boite en deux étapes : en Angleterre (Parkgate) pour les instruments et les voix, puis au Médiator de Perpignan pour les arrangements de cordes. Des titres comme « Différent » ou « Fais de moi ce que tu veux » ont bénéficié pour les orchestrations du concours de Daniel Tosi (conservatoire de Perpignan) qui a également dirigé les musiciens de la Camerata. Le résultat est tout en nuances, à l'image de l'écriture de Bruno : un mélange inédit de tendresse et de vacheries, de désespoir et d'optimisme. Depuis Miossec, on n'avait pas entendu de propos aussi directs, de langue aussi bien pendue, d'ironie aussi sèche. Avec ce timbre si particulier qui respire à la fois le soleil et le bois, Cali panse ses blessures intimes au vitriol. Une fois guéri, il chante l'amour avec ivresse, cet « amour parfait » après lequel il court en faisant semblant d'y croire. Car en dépit de ses illusions perdues, c'est sur une note d'espoir que se termine l'album, ce premier album longuement mûri en fût

 


Source : www.caliciuri.com

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