Installé dans le sud de la France depuis 1994 R.can a pris son vol initial dans le hip hop

dans les années 1990 en région Parisienne.

 

Il côtoie et rap avec : Dj DeeNasty, Sniper, Kdd, Alliance ethnik, Rost, Demi portion, Mokless…

ensuite il partage plusieurs  scènes de France à travers des festivals et rencontre Bernard Lavilliers, IAM, Grand Corps malade, Amel Bent, Ours , pep’s…

 

R.can décide de ne pas céder alors à la facilité des sirènes commerciales qui s’offrent à lui en s’autoproduisant, afin de rester près des racines initiales de la culture urbaine et le mouvement Zulu Nation fait de message de paix et d’amour.

 

Ces cicatrices et blessures, il les a dépassées avec ses mots, son phrasé et ses qualités

indéniable de poète du béton et de la rue.

 

Il s’affranchit aussi des normes et des codes du rap, en n’hésitant pas notamment à travailler en acoustique avec violon, synthé, batterie et saxophone.

 

Le rappeur poursuit son chemin et ses messages d’espoir au delà du live et des albums,

discrètement, en transmettant sa force et son talent via des ateliers d’écriture et des concerts partagés.

Et tout cela, aussi bien pour les ados en manque de repère dans les foyers, qu’avec ceux qui sont prisonniers d’un passé entre les quatre murs des pénitenciers.

 

R.can est un grand frère, un artiste, un homme qui sème l’espoir et montre un chemin possible à ceux qui ce sont égarés, en puisant et en révélant à l’autre, toutes les richesses de qualités humaines enfouis par les maux… mais libérées alors par les mots.

 

Source : Daniel Castello, site r.can