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Hyphen Hyphen

SANTA : chant

ADAM : guitare et claviers

LINE : basse et choeurs

ZAC : batterie

 

 

Difficile de croire en écoutant Hyphen Hyphen que l’on a affaire à un groupe si jeune (22 ans de moyenne d’âge), et même si leurs CV indiquent la ville Nice, Santa (chant), Adam (guitare), Line (basse) et Zaccharie (batterie) semblent depuis longtemps avoir largués les amarres pour se frotter sans complexe à la scène internationale en s’émancipant très vite de tout style ou de toute case dans laquelle on range chaque artiste aujourd’hui.

A l’heure où chacun se réclame d’une mouvance, d’un style, d’une mode, où il est préférable d’empiler les références, et surtout d’avoir les bonnes, Hyphen Hyphen est simplement Hyphen Hyphen.
C’est ce qu’on peut souhaiter de mieux à un artiste, à un groupe, avoir son propre langage, sa propre voix, sa propre musique , avoir une personnalité sans se soucier des canons de l’époque.

Santa, Adam, Line et Zaccharie n’aspirent qu’à ça, être eux même, s’évader des schémas classiques de la pop et de ses habitudes un peu mécaniques. Ils imaginent leurs titres comme des bandes sons de film, d’œuvres d’art, de tableaux, de scenarii pas encore filmés. Chez eux, composer c’est créer, chercher un son qui évoque une couleur, une image et pas simplement une note qui suit une autre. 
Ils le confessent, ils sont de leur génération : celle qui s’est nourrie, grâce à la technologie, de tout ce que les décennies musicales précédentes avaient à proposer, celle qui n’a pas peur de se réclamer des plus grands succès mainstream aux découvertes les plus pointues.

Envisager la musique comme si Tarantino était appelé pour filmer un blockbuster spatial, ou que Spielberg se lançait dans un film pour Sundance ? En 2015, oui il n’y a plus aucun problème.
C’est en cela que Hyphen Hyphen secoue, c’est l’espace et l’épique qui côtoie le rugueux et l’énergique. Les refrains sont sublimes, mélodiques, sur une musique ou rien n’est posé simplement pour flatter l’époque. Les gimmiks, les hooks, les structures habituelles qui font le rock, la pop ou l’électro aujourd’hui sont ici réécrits, revisités.

Une envie farouche d’éviter de s’installer dans une mode, mais plutôt chercher le bon titre, la mélodie intemporelle. L’envie de faire un disque ici c’est l’envie de faire leur disque, sans se soucier de ce qui les entoure. 
La force du groupe ce sont ses personnalités, une mini république de 4 musiciens, mais surtout 4 producteurs, ou chacun peut intervenir sur les parties des autres, ou tout le monde est au service du titre, et pas seulement de son instrument.

Et c’est ainsi qu’ils ont abordé l’album, comme différents producteurs cherchant les bons ingrédients, seuls, à 2, à 4, s’échangeant les sessions, les laptops, les disques durs, les idées sur les instruments des uns et des autres, parfois jusqu'à la dernière minute, jusqu’au moment du mix en studio.
Pendant 1an ils ont cherché dans les centaines d’idées et de titres, ceux qui ressemblaient le plus a Hyphen Hyphen. Hyphen le « trait d’union » en anglais, le trait d’union entre chaque musicien, entre le groupe et le public, le lien entre leur musique et leur amour de l’image et de l’art : des titres ou défilent une multitude d’objets hétéroclites à la Dali et puis en un instant la mélancolie et la lumière de Hopper.

Compliqué de canaliser une telle énergie dans la création ? Non, Santa et Adam se connaissent depuis toujours, aussi loin que remontent leurs premiers souvenirs, et puis la vie à 4, c’est déjà une longue histoire pour eux, déjà 5 ans, 1/4 de leur vie, plus de 200 concerts, de quoi se connaître par cœur. Surtout qu’il n’y a pas eu que les belles scènes de Solidays, des Eurockeennes, de Rock en Seine ou du printemps de Bourges, il y a eu aussi les moments dingues et bizarre, les concerts dans la neige, sur un bateau, voire à même l’eau, partout où il est possible de jouer ou presque. Plus facile de composer ensemble quand on a déjà tant de souvenirs communs.

 

Source : site de l'artiste

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