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Michel Fugain & Pluribus

Michel FUGAIN : chant

 

 

Pluribus :

Abraham MANSFARROLL, percus

Bertrand PAPY, guitare, choeurs

David FALL, batterie

Bruno BONGARCON, guitare

Dominique FIDANZA, chant, guitare, choeurs

Guillaume FARLEY, basse, chant

Julien AGAZAR, claviers, choeurs

Line KRUSE, violon, choeurs

Michel FEUGERE, trompette

Pierre BERTRAND, saxo, chef d'orchestre

Yvan DELLA VALLE, claviers, choeurs

 

Michel Fugain est né le 12 mai 1942 à Grenoble. Après avoir débuté des études de médecine pour faire plaisir à son père, à 21 ans il quitte sa région natale pour se rendre à Paris. Logé par un ami médecin de Pierre Fugain, son papa, il débute une carrière dans le cinéma comme assistant en tout genre sur les tournages puis devient, en 1965, second assistant d’Yves Robert sur son film « Les copains ». Il s’inscrit en parallèle au Cours Simon, où il fait la rencontre d’autres élèves et notamment Yves Reignier, Roland Giraud, Patrice Laffont et Michel Sardou. Ce dernier décide de chanter et c’est ainsi que, Michel Fugain, proposant à son ami Michel Sardou de lui écrire des morceaux pour son audition aux Editions Braclay, compose ses premières chansons.

Puis il continuera à composer des chansons pour d’autres artistes comme Hugues Aufray, Dalida ou encore Marie Laforêt dont le producteur propose à Michel Fugain de chanter et faire un disque.
En 1966, la première chanson de Michel Fugain s’appellera « Un pas devant l’autre », suivi la même année de « Prends ta guitare chante avec moi ».En 1967 il composera « Je n’aurai pas le temps » sur un texte de Pierre Delanoé qui sera le premier gros succès de Michel Fugain.

Au cours de l’année 1971, germe une idée dans la tête de Michel. Une troupe, il veut monter une troupe. Elle s’appellera « Michel Fugain et le Big Bazar » composée de 15 danseurs-chanteurs. Fin 1972 sort le premier album de « Michel Fugain et le Big Bazar » avec entre autres, « Attention mesdames et messieurs », « Une belle histoire » et « Fais comme l’oiseau ». En 1973, le premier spectacle aura lieu au « Palais d’Hiver » à Lyon. Salle mythique aujourd’hui disparue. Ce spectacle, premier du genre, espèce d’OVNI du spectacle vivant, verra les spectateurs faire une ovation qui durera trois quart d’heure. Il y avait ce soir là dans la salle une espèce de délire collectif. Il reste d’ailleurs une trace de ce spectacle, enregistré par Europe 1 pour l’émission culte de l’époque « Musicorama ». Puis la troupe se produisait dans leur propre chapiteau. Chapiteau qui contenait chaque soirs 3500 à 4000 personnes. Ils sillonneront les routes pendant trois ans avec leur cirque ambulant et les camions estampillés « Fugain et le Big Bazar » suivi des somptueux appartements sur roulette. L’équipe complète représentait plus de 35 personnes et le convoi qui les transportait représentait plus d’un kilomètre et demi de longueur et était encadré par deux motards de la Police.
« Michel Fugain et le Big Bazar » sortira au total quatre albums studio, un disque « Olympia 74 » où ils s’étaient produits plus de trois mois complets faisant salle comble tous les soirs, puis un disque « Olympia 76 ». L’aventure s’arrêtera cette même année, tous ayant été vidés par toutes ces années vécues à cent à l’heure. En 1977, Michel Fugain créa « Michel Fugain et sa compagnie » née à l’origine d’un événement hors norme qui s’est déroulé au havre qui s’était intitulé « Un jour d’été dans un havre de paix ».

En 1979 Michel Fugain décide de tout arrêter pour créer un atelier à Nice dans les « Studios de la Victorine » qui sera un atelier de comédie musicale et permettra aux jeunes artistes de se développer et apprendre le chant, la danse et la comédie. Il y consacrera une partie des années 80 avant de partir vivre quelque temps aux Etats-Unis. A son retour des grands espaces américains, Michel Fugain retrouve le succès en 1988 avec le tube « Viva la Vida », dont l’album se vendra à plus de 100.000 exemplaires. Sucré salé en 1992, Plus ça va chez EMI en 1995, Petites fêtes en 1996, De l’air en 1998, les années 90 sont les années Fugain. Il remplit facilement l’Olympia ou le Casino de Paris, et recueille tous les suffrages aux Francofolies de La Rochelle.

Après un quart de siècle de carrière, Fugain est un artiste incontournable. Le public de tout âge vient l’applaudir durant de longues tournées, et la profession ne manque pas une occasion de lui rendre hommage, comme en 1996 avec la sortie de Petites fêtes entre amis, double album sur lequel Fugain enregistre ses meilleurs titres avec Maurane, Kent, I Muvrini ou Trio Esperança. Il écrit à nouveau pour Sardou et son album Français en 2000, trente-quatre ans après leur première collaboration.
L’année 2001 voit la naissance de l’album « De l’air » et en 2007 « Bravo et merci » sur lequel il chante sur des textes que lui ont écrit entre autres Claude Nougaro, Françoise Hardy et Charles Aznavour.

En 2013, après une tournée de 2 ans avec le spectacle « Bon an Mal an » et l’album éponyme, Michel Fugain c’est : un nouveau manager, une nouvelle major, un nouvel album pour la rentrée et un nouveau spectacle. Un nouvel album, « projet Pluribus », arrangé par Pierre Bertrand et sur lequel des musiciens d’univers différents font l’honneur à Michel de l’accompagner (Frank Tontoh, Vincent Bidal, Laurent Vernerey, Sylvain Luc, Abraham Mansfarroll…).
Nous sommes là aux prémices d’une sorte de retour aux sources pour cet artiste qui a toujours mis l’humain au cœur de ses expériences. Celui-ci souhaite aujourd’hui revenir à l’esprit troupe de ses débuts. Sur scène, 12 jeunes musiciens lui feront le privilège de l’accompagner. Un sacré pari par les temps qui courent, un pari que Michel veut faire afin de ramener « Le Spectacle » au cœur du spectacle.

Voilà pourquoi cet artiste atypique, toujours en recherche de nouvelles voies à explorer, sera le maître de cérémonie, le "montreur d'ours", comme il le dit lui-même, d’une création unique comme on en a plus vu depuis longtemps.

 

Source : site de l'artiste

 

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